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La Fondation Polar donne aux jeunes les moyens d’apporter des changements positifs dans leur communauté

En février 2025, 90 étudiant·e·s des quatre coins du Canada se sont réuni·e·s à Toronto pour la fin de semaine des sélections nationales de Loran, dans l’espoir de devenir Boursier·ère·s Loran 2025. Parmi ces 90 finalistes, dont chacun·e s’était distingué·e parmi plus de 6 000 candidat·e·s par leur grande force de caractère, leur profond engagement à venir en aide et leur potentiel de leadership exceptionnel, 36 ont été retenu·e·s.

Elektra Dakogiannis y était, aidant les finalistes à se rendre d’une entrevue à l’autre, les encourageant dans les moments de stress et leur donnant des conseils que seule une ancienne peut donner durant ce rigoureux processus. Elektra a elle-même suivi ce processus en 2018 avant d’être sélectionnée comme Boursière Loran de la Fondation Polar. Ce retour aux sélections nationales en tant que bénévole est un des nombreux moyens de redonner à une communauté qui l’a soutenue pendant ses études de premier cycle et qui continuera à le faire toute sa vie, et lui permet de préserver ce lien. 

« Ce fut une expérience formidable et inspirante de voir ces jeunes; je me suis sentie vraiment motivée à m’impliquer davantage dans ma communauté. J’ai aussi adoré rencontrer d’ancien·ne·s boursier·ère·s et des boursier·ère·s en cours d’études. Tout le monde avait de précieux conseils et des expériences à partager », déclare Elektra. 

Durant quatre ans, les Boursier·ère·s Loran ont droit à un programme d’enrichissement du leadership exhaustif, à diverses occasions d’apprentissage expérientiel au Canada et à l’étranger, à de l’aide financière pour leurs études de premier cycle et à un réseau de pairs et de mentor·e·s animé·e·s par des valeurs comme il n’en existe nulle part ailleurs au pays. 

Devenir Boursier·ère Loran ouvre la voie de la découverte de soi, de l’inspiration, des défis et de la transformation; c’est un tremplin pour les étudiant·e·s exceptionnel·le·s comme Elektra, une occasion de libérer leur potentiel et de leur donner les moyens d’apporter des changements positifs dans leur communauté. Mais rien de cela ne serait possible sans le soutien de donateur·trice·s comme la Fondation Polar

En tête de ses objectifs philanthropiques, la Fondation Polar a pour mandat de promouvoir l’éducation et le mentorat et d’aider à former la prochaine génération de leaders canadien·ne·s. À ce titre, elle soutient Loran depuis près de dix ans. En plus de prendre en charge des boursier·ère·s et d’organiser des événements Loran, Paul Sabourin, président et directeur du placement de Polar est intervieweur bénévole depuis près de dix ans. M. Sabourin a également partagé ses propres leçons de leadership avec les boursier·ère·s à plusieurs reprises, en tant que conférencier invité. 

« Nous savons que les événements mondiaux actuels exigent un Canada plus fort, aujourd’hui plus que jamais. Il ne faut pas sous-estimer l’impact à long terme d’investir dans des bourses d’études qui mettent l’accent sur les idéaux de Loran – l’empathie, la pensée critique et le leadership – et encouragent certains de nos meilleurs et plus brillants éléments à redonner au Canada », déclare M. Sabourin. 

C’est précisément ce sentiment qui a touché Elektra, alors au secondaire dans l’Est de Toronto, lorsqu’un·e leader de sa communauté l’a encouragée à présenter sa candidature pour la Bourse Loran. 

« Ce qui m’a d’abord attirée vers la Bourse Loran, c’est qu’elle ne donne pas uniquement la priorité aux notes, elle est fondée sur le mérite. Pour moi, il est très important d’aider les étudiant·e·s canadien·ne·s à faire des études supérieures, mais il faut aussi prêter attention au leadership et au développement du caractère des jeunes dans notre société. »

Elektra a étudié au baccalauréat de physique à l’Université de la Colombie-Britannique. Mais sa quatrième année d’études de premier cycle a été interrompue par un diagnostic de tumeur au cerveau. 

« Sans le soutien de Polar et de Loran, j’aurais sans doute dû abandonner mes études et je n’aurais peut-être même pas obtenu mon diplôme », affirme-t-elle. 

La période de rétablissement a été longue et Elektra affirme que cette expérience la touche encore aujourd’hui, autant en raison de toutes les séquelles qui suivent un traumatisme, mais aussi de conséquences positives. 

« L’importance qu’accorde Loran à l’éducation m’a poussée à continuer. En outre, on nous apprend à transformer nos points faibles en points forts, et je commence lentement à puiser dans cette expérience pour militer non seulement en faveur d’une meilleure intégrité des soins médicaux, mais aussi pour l’accès aux ressources diagnostiques dans les communautés défavorisées. »

Depuis, Elektra a obtenu une maîtrise en physique de l’Université de Toronto et est actuellement doctorante à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne. En repensant à son parcours, elle affirme qu’il a été tout à fait transformateur.

« Au secondaire, on pense que les leaders sont les personnes les plus bruyantes et les plus éloquentes. Loran met en valeur diverses formes de leadership, toutes aussi valables les unes que les autres, ce qui m’a permis de l’aborder d’une manière qui incarne mes propres qualités. Cette acceptation m’a également aidée à améliorer mon entregent et à comprendre que beaucoup de solutions commencent au niveau communautaire. J’y ai aussi trouvé un environnement très accueillant qui m’a vraiment poussée à devenir une meilleure personne. »

En savoir plus sur la façon dont les donateur·trice·s de Loran font changer les choses.