L’ancien Boursier Loran Anthony Létourneau (2021) a récemment été nommé parmi les 30 récipiendaires de la Bourse McCall MacBain de cette année. Cette bourse est offerte aux étudiant·e·s, sélectionné·e·s sur la base de leur détermination et de leur intégrité, et finance les études professionnelles ou de maîtrise à l’Université McGill, à Montréal (Québec). C’est le deuxième fois qu’un·e Boursier·ère Loran reçoit cette distinction.
Anthony a toujours eu une passion pour les sciences et l’innovation. Tout jeune, il adorait déjà regarder des documentaires et bricoler toutes sortes de mécanismes et circuits électriques dans ses temps libres. Tout a changé lorsqu’il a participé à sa première compétition de robotique. « C’est là que j’ai compris qu’il était possible de matérialiser mes idées », déclare-t-il.
« Au fur et à mesure que mes études ont avancé, j’ai compris que les notions que j’apprenais étaient essentielles au développement de nouvelles technologies qui nous aideront à combattre le plus grand défi que ma génération aura à relever : les changements climatiques. » Cet automne, Anthony commencera une maîtrise en génie mécanique qui portera principalement sur le développement de matériaux artificiels conçus pour adopter un comportement prédéterminé selon les conditions qu’on leur impose.
Selon lui, la communauté et le programme d’enrichissement du leadership de Loran lui ont apporté le soutien nécessaire pour atteindre ses objectifs scolaires, mais l’ont aussi aidé à devenir plus curieux et courageux. L’occasion d’étudier dans une autre province et, dans le cadre de stages d’été, de vivre à l’étranger, l’ont fait grandir, tant sur le plan personnel qu’académique.
« Loran m’a vraiment encouragé à sortir des sentiers battus, à ne pas craindre d’explorer l’inconnu et à essayer de nouvelles choses. Cela m’a permis d’explorer des domaines que je n’aurais pas envisagés autrement, notamment mon futur domaine d’études. Les échanges enrichissants que j’ai eus avec mon mentor et mes pairs ont contribué à affiner mes réflexions, à élargir mes perspectives et à renforcer ma confiance en moi. La communauté Loran a été synonyme de soutien; c’est ce qui m’a permis d’aller de l’avant et d’entreprendre ce nouveau chapitre avec assurance. »
Quand il songe à la perspective de rejoindre les communautés des Boursier·ère·s McCall MacBain et de McGill, Anthony se dit heureux d’avoir une telle chance, mais surtout d’avoir l’occasion de côtoyer d’autres boursier·ère·s de partout dans le monde et d’horizons différents qui, comme lui, ont le désir de bâtir un monde meilleur.
In 1989, Dr. Robert Cluett became the founding Chairman and CEO of the Loran Scholars Foundation (then known as the Canadian Merit Scholarship Foundation).
Having identified a significant gap in the Canadian system of support for university students. First of all, support tended to benefit most those with exceptionally high academic averages or phenomenal athletic abilities. And secondly, the support was predominantly financial.
Dr. Cluett, however, had a vision of providing something unique: financial aid, yes, but also mentorship and leadership development. And the benefactors he had in mind were different, too. He aimed to seek out exceptional young Canadians, identified by evidence of strength of character, the potential for leadership, and the drive to serve and uplift their communities.
An early proponent of merit-based selection, Dr. Cluett lauded that character is demonstrated by what students do with the opportunities they are given within the context, considering the circumstantial constraints of their backgrounds and upbringings. He insisted that breadth, openness to challenge, compassion, resilience, and willingness to take meaningful risks were of greater importance than quantitative and conventional measures of past success or future potential. This created an unprecedented, equity-based opportunity for students from all regions, demographics, and socio-economic statuses of Canada.
Fuelled by the conviction that Canada would prosper if these high-potential students were given the chance to imagine, explore, and create the future, Loran’s mission was to find and nurture the country’s next generation of young people who are driven by integrity, courage, grit, and a dedication to leaving the world better than they found it.
At Loran’s inception, five universities—McMaster, McGill, Toronto, Waterloo, and York—recognized the value of Dr. Cluett’s forward-looking vision and stepped up to signal their support as founding partners: committing to co-investing in Loran Scholars by providing matching tuition waivers for students who chose to study on their campuses. These original members of Loran’s university consortium formed the bedrock of the Loran Award, enabling the Foundation to provide students with funding to study on Canadian campuses, access to the country’s best academic programs, a connected and collaborative post-secondary community, and a breadth of opportunities to enrich their education; so they might go on to reinvest their talents in shaping the nation’s future.
This year marks more than 35 years of Loran’s enduring partnerships with not just the founding five, but also Dalhousie University, which joined one year later. To celebrate this milestone, a few of our partners recently shared their stories of our incredible partnership. You can read them through the links below.
Without the support of these universities, and all the others that followed, we would not have been able to identify, equip, and empower generations of values-driven young people.
Along with all of the individuals, companies, and foundations whose gifts support our mission, our partner universities ensure Loran can continue cultivating a diverse community of leaders of integrity who make meaningful, lifelong contributions to their communities and build a brighter world. We celebrate and thank them for joining us on this journey.
Des bénévoles partout au pays sont au cœur de la Fondation Boursiers Loran. Participant étroitement au processus de sélection approfondi de Loran, les responsables des évaluations et des entrevues de Loran jouent un rôle essentiel pour repérer les boursier·ère·s potentiel·le·s et offrir une nouvelle trajectoire de vie à ces jeunes. Les mentor·e·s et présentateur·trice·s de Loran nous aident à développer les capacités de leader des Boursier·ère·s Loran. En leur prodiguant inspiration et conseils, ces bénévoles questionnent et façonnent ces acteur·trice·s de changement optimistes à un moment décisif de leur vie.
Bien que notre réseau de plus de 600 bénévoles provienne d’une variété de carrières, de milieux et de régions, une chose les attire vers Loran : leur engagement envers les qualités que nous recherchons chez les Boursier·ère·s Loran. À l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole, Anissa Hilborn, mentore pour la première fois, et Jorge Salazar, bénévole de longue date, nous expliquent ce qui les motive à faire du bénévolat pour Loran et au sein de leur communauté, et pourquoi d’autres devraient envisager de devenir bénévoles avec Loran.
Depuis combien de temps êtes-vous bénévole pour Loran?
Anissa : C’est ma première année et c’est déjà une expérience incroyablement enrichissante!
Jorge : Je suis bénévole pour Loran depuis plus de cinq ans. Ce qui était au départ une façon de redonner à une organisation qui soutient les jeunes leaders est devenu un rappel constant de la façon dont le mentorat et les occasions peuvent transformer l’avenir.
Qu’est-ce qui vous a incité·e à vous engager?
Anissa : J’ai toujours cru au mentorat, surtout s’il s’agit de favoriser le leadership féminin. L’idée d’aider et de former les leaders de demain me touche particulièrement, d’autant plus que j’ai des enfants du même âge que les boursier·ère·s. On comprend facilement l’importance d’avoir accès à un·e mentor·e qui peut nous guider et nous inspirer tout au long de notre parcours. Je vois l’avenir avec optimisme et faire partie de Loran me permet de contribuer concrètement à façonner cet avenir.
Jorge : Somaya Amiri, Boursière Loran 2015, m’a profondément inspiré. La bourse lui a donné les moyens de s’épanouir en tant que leader et jeune femme et, à son tour, elle a contribué à l’épanouissement de sa communauté. Cette évolution m’a montré l’effet boule de neige du travail de la Fondation. Comme je crois fermement à l’importance d’investir dans la prochaine génération, je voulais contribuer à une mission qui concorde avec mes valeurs : outiller les jeunes pour les amener à diriger avec courage et compassion, en particulier les personnes dont on risquerait autrement de négliger le potentiel.
Chez Loran, nous recherchons trois qualités essentielles : la force de caractère, l’engagement à venir en aide et le potentiel de leadership. De quelle façon incarnez-vous ou illustrez-vous ces qualités dans votre vie, que ce soit dans votre vie professionnelle ou dans le cadre de vos activités bénévoles?
Anissa : Pour moi, il est essentiel d’être authentique. Je m’efforce de diriger avec intégrité et de rester fidèle à mes valeurs dans tout ce que je fais. Tout au long de ma carrière, j’ai eu la chance d’avoir des mentores généreuses qui m’ont inspirée à prendre des postes de direction et, à mon tour, à redonner aux autres. Leur soutien a eu une énorme influence, que je souhaite transmettre. J’ai consacré toute ma carrière à la collecte de fonds en vue d’améliorer des vies et de faire changer les choses dans la communauté. Pour moi, redonner aux autres n’est pas qu’un simple geste, c’est un engagement de vie.
Jorge : Ma passion pour l’engagement trouve ses racines dans ma propre histoire. En tant que réfugié colombien, je sais pertinemment que les systèmes peuvent laisser pour compte les communautés vulnérables. Aujourd’hui, je travaille à jeter des ponts entre la justice locale et mondiale, que ce soit en soutenant les réseaux d’immigrant·e·s au Canada ou en accompagnant les communautés autochtones qui revendiquent leurs droits. S’engager à venir en aide, c’est écouter les personnes les plus touchées et marcher à leurs côtés; ce n’est pas les « sauver » de loin.
Le but du leadership est de servir les besoins de la communauté. Dans le cadre de mon travail d’animateur de programmes de leadership, je soutiens la création d’espaces où les communautés peuvent articuler leurs priorités, que ce soient des familles immigrantes qui demandent de meilleurs systèmes de soutien ou des partenaires autochtones qui défendent leur droit à l’autodétermination. Mon rôle est d’écouter attentivement, d’amplifier leur voix et de mobiliser les ressources jugées essentielles par les personnes concernées.
Je m’efforce d’agir avec intégrité, mais je sais aussi que les erreurs sont source de croissance. Lorsque je commets des erreurs, j’essaie de les voir avec honnêteté, qu’il s’agisse de repenser une hypothèse biaisée ou de réparer un préjudice dans une relation lorsque c’est possible. Agir avec intégrité, c’est faire place aux voix marginalisées, même si c’est difficile, et accepter de remettre en question ce qu’on a appris.
Loran ne pourrait pas faire tout cela sans le soutien de personnes comme vous, mais vous pouvez aussi penser à la valeur que le travail bénévole auprès de Loran a ajouté à votre vie, sur le plan personnel ou professionnel?
Anissa: Faire du bénévolat avec Loran a été une expérience très significative pour moi. Sur le plan personnel, il a été profondément gratifiant de créer un lien avec une jeune personne aussi intelligente, motivée et bienveillante. Sur le plan professionnel, le mentorat m’a offert l’occasion d’évoluer en tant que leader. Accompagner le développement de quelqu’un d’autre pousse inévitablement à réfléchir à son propre parcours et incite à continuer de progresser.
Jorge: Cela a été une expérience enrichissante, affirmant le pouvoir d’investir dans la jeunesse. Chaque fois que je passe en entrevue un·e candidat·e·s aux côtés d’autres évaluateur·rice·s bénévoles, je me rappelle de l’existence forte de la passion, la résilience et la détermination. Travailler aux côtés de personnes engagées m’a permis de mieux écouter, de devenir un leader plus réfléchi, et une personne qui aborde les questions d’équité et d’accessibilité avec plus de profondeur et de stratégie.
Pour quelles raisons devrait-on envisager de faire du bénévolat pour Loran?
Anissa: Être mentor·e chez Loran permet de sortir de son quotidien et de voir le monde sous un angle nouveau. Cela vous pousse à mieux écouter, devenir un·e conseiller·ère plus attentif·ive, et un·e leader plus intentionnel·le. Et honnêtement, c’est tout simplement amusant. Les boursier·ère·s Loran apportent tellement d’énergie et de curiosité à chaque échange. Si vous envisagez de faire du bénévolat avec Loran, mon conseil est simple: allez-y. On a le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand, de contribuer à un changement qui touche des communautés à grande échelle. Et ce sentiment est extraordinaire.
Jorge: Cela signifie faire partie d’une communauté qui croit au potentiel, au service, et à l’idée qu’un leadership fondé sur le caractère et l’intégrité peut contribuer à bâtir un avenir meilleur. Si vous êtes quelqu’un qui souhaite faire une différence concrète, établir des liens avec des jeunes leaders exceptionnel·le·s et être inspiré·e en retour, Loran déborde de cette énergie. Vous n’avez pas besoin d’être parfait·e—il suffit d’être prêt·e à être présent·e, à écouter et à soutenir. Cela, à lui seul, peut transformer des vies.
Il y a plusieurs façons de contribuer à Loran. Si le bénévolat vous intéresse, veuillez visiter cette page ou contacter Katy Quinn, agente chargée des bénévoles et des sélections chez Loran.
Tout est possible lorsque des boursier·ère·s Loran unissent leurs efforts. Bien qu’Abygail Montague (2021) et Vanessa Memeh (2023) aient fréquenté la même école secondaire et viennent de la même ville, elles se sont croisées pour la première fois lors d’un webinaire sur les bourses d’études, où le témoignage d’Abygail a incité Vanessa à présenter sa candidature pour la Bourse Loran. Elles se sont ensuite rapprochées en tant que boursières et pairs à l’Université Western de London, en Ontario.
Aujourd’hui, elles collaborent pour soutenir les membres de l’Association des étudiant·e·s noir·e·s (AEN), où Vanessa est coordonnatrice des finances et Abygail termine un mandat de coprésidente. Ensemble, elles ont contribué à l’organisation de dizaines d’événements et de programmes, notamment Convergence, une conférence sur la création de coalitions pour les membres de l’AEN en Ontario, en collaboration avec Sam Lowe (2021), un boursier Loran de l’Université Queen’s, plus tôt ce mois-ci.
Alors que l’année universitaire touche à sa fin, nous nous sommes entretenus avec Abygail et Vanessa sur l’importance de bâtir des liens intergénérationnels et de développer un style de leadership authentique, ainsi que sur les valeurs communes qui guident leur travail. Lisez notre entretien ci-dessous.
Loran : Comment vous êtes-vous rencontrées?
Vanessa : J’ai vu Aby pour la première fois sur un écran, lors d’un événement sur les bourses d’études en 12e année. C’est une des premières fois que je la voyais et je me souviens avoir été très inspirée par elle. Je n’ai jamais vraiment cherché à la contacter, mais nous nous sommes rapprochées lorsque je suis devenue boursière Loran, et plus encore lorsque j’ai décidé d’étudier à l’Université Western. Je suis ravie d’avoir fait sa connaissance.
Abygail : J’ai participé à un événement sur les bourses d’études, où j’ai parlé de la communauté et des occasions acquises grâce à Loran. Nous sommes toutes les deux originaires de Hamilton; je me souviens avoir été très heureuse d’apprendre que quelqu’un de Hamilton avait reçu la Bourse Loran. Ma sœur travaillait à l’école de Vanessa à l’époque, alors j’ai pu me rendre à la fête organisée en son honneur et j’avais hâte de me présenter en personne. Je suis heureuse d’avoir pu intégrer Vanessa à l’Association des étudiant·e·s noir·e·s, dans un nouveau poste où elle excelle.
Loran : De quelle réalisation êtes-vous particulièrement fières dans le cadre de vos fonctions au sein de l’AEN?
Vanessa : Comme le poste de responsable des finances est tout nouveau, je définis mes fonctions au fur et à mesure. L’un de mes principaux objectifs était de structurer les finances de manière plus stratégique et de développer un système à trois modèles. J’en suis fière, car mon approche a rendu la planification des événements beaucoup plus efficace.
Abygail : Ses efforts sont très importants parce que nous essayons d’avoir la capacité financière d’offrir une meilleure expérience aux étudiant·e·s noir·e·s sur le campus.
En tant que coprésidente, j’aime être dans les coulisses. Mon homologue assume beaucoup plus de fonctions de premier plan. Au cours de ma deuxième année, j’ai été la responsable principale du comité du Mois de l’histoire des Noir·e·s. L’été précédent, j’ai effectué un stage en politique, un domaine dont je ne connaissais rien. Je pense que le fait d’occuper un nouveau poste permet de faire preuve de beaucoup de créativité; j’ai donc tiré parti de mes expériences pour le faire dans ce rôle. Une passion est née qui m’a suivie dans mon poste de coprésidente : créer des structures organisationnelles que nous pouvons transmettre. Nous avons créé le Conseil du Mois de l’histoire des Noir·e·s, un poste de coordination des finances et un poste de coordination interne, ainsi que deux postes de création de contenu en vue de tirer parti des talents des étudiant·e·s et de les aider à construire leur portfolio.
Loran : Pourquoi est-il important de renforcer l’esprit de communauté chez les étudiant·e·s noir·e·s, toutes générations et disciplines confondues?
Vanessa : La représentation compte beaucoup. En tant que Nigériane arrivée au pays en 2018, j’ai vite compris l’importance d’être entourée de personnes qui me ressemblent, qui ont les mêmes objectifs et qui veulent parler des mêmes problèmes; c’est vraiment un aspect tacite de ce qu’est une communauté. Il s’agit simplement d’un groupe de personnes extraordinaires qui cherchent à faire progresser la vie sociale des étudiant·e·s noir·e·s sur le campus. Je pense que l’AEN partage cette vision et l’incarne chaque jour.
Abygail : À l’université, l’indépendance est plus grande et le besoin de soutien aussi. C’est particulièrement vrai pour les étudiant·e·s qui ne sont pas entouré·e·s de personnes qui leur ressemblent. Il est très important de créer des espaces permettant aux étudiant·e·s noir·e·s de se réunir, d’échanger avec des professeur·e·s et des membres de la communauté noire, mais aussi d’être un point de contact pour les élèves du secondaire et d’offrir du mentorat et des occasions spéciales pour renforcer les liens intergénérationnels. Mon homologue et moi voulons continuer à bâtir l’héritage de l’AEN, en plus d’introduire de nouvelles initiatives pour que les étudiant·e·s sachent que la communauté existe sur le campus.
Loran : Comment votre expérience au sein de l’AEN a-t-elle contribué à votre développement personnel en tant que leader?
Vanessa : Je n’ai jamais cru que j’aimerais autant les finances; c’est un domaine que je n’avais jamais envisagé. Ça m’a aussi poussée à saisir plus d’occasions, ce qui a porté ses fruits. J’ai reçu beaucoup de commentaires qui m’ont permis de mieux me connaître et de déterminer mon style de travail. Tout ça m’a appris à être méticuleuse, à rechercher des solutions innovantes et à être réactive. C’est un vrai tournant.
Abygail : J’ai appris à être plus honnête avec moi-même et à demander aux autres de faire preuve d’honnêteté. Dans le cadre de mes fonctions, je dois non seulement m’intéresser au travail de chacun·e des membres de l’équipe, mais aussi comprendre leur réalité en tant qu’étudiant·e·s. J’ai contribué à l’essor de la communauté en apprenant à connaître les gens sur le plan personnel et en mettant à profit les compétences que j’ai développées pour nouer des relations.
Loran : Quelles sont les expériences ou les valeurs communes qui guident votre travail avec une autre boursière?
Abygail : Le plus important est d’avoir une définition commune du leadership. Vanessa comprend certainement que même si je ne suis pas sur le devant de la scène, je travaille à apporter des changements et à devenir une meilleure leader. C’est très rassurant de savoir que je peux compter sur une personne qui peut voir et comprendre ces choses sans que j’aie à me justifier. De plus, je sais qu’elle est capable d’entendre la rétroaction et de la prendre en considération dans son travail, et de me donner une rétroaction constructive afin de m’aider à développer mes compétences en leadership.
Loran : Comment vous voyez-vous incarner le caractère, l’engagement et le leadership tout au long de votre parcours universitaire et professionnel?
Vanessa : En faisant preuve de curiosité. Pour incarner un bon caractère, servir les gens et être une grande leader, il faut être honnête avec soi-même et véritablement aimer ce que l’on fait. J’essaie de faire preuve d’engagement dans tout ce que je fais, que ce soit sur le plan scolaire ou au sein de l’AEN, et j’espère continuer à le faire.
Abygail : Ce que je retiendrai à la fin de mes études à Western et de mon mandat au sein de l’AEN, c’est de faire preuve de curiosité, de courage et d’humilité. Je veux aussi continuer à servir les autres, quelle que soit la forme que ça prendra. Je n’ai pas besoin d’entreprendre un grand projet ou d’avoir un titre important. Même les petites choses que je fais dans le cadre de mon travail ou de mon bénévolat peuvent apporter des changements concrets.
En mars, nous avons annoncé la classe de 2025 et les communautés de tout le pays, y compris les médias français et anglais, ont célébré la nouvelle cohorte. Voici l’actualité ci-dessous :
Le mois dernier, 90 étudiant·e·s des quatre coins du Canada se sont réuni·e·s à Toronto pour la fin de semaine des sélections nationales de Loran, dans l’espoir d’être nommé·e·s Boursier·ère·s Loran 2025. Parmi ces 90 finalistes, dont chacun·e a fait preuve d’une grande force de caractère, d’un profond engagement à venir en aide et d’un potentiel de leadership exceptionnel, 36 ont été sélectionné·e·s.
Ces jeunes aux qualités exceptionnelles ont été choisi·e·s parmi plus de 6 000 candidatures. Nous avons regardé au-delà des résultats scolaires et repéré des étudiant·e·s qui avancent résolument vers leur but et s’engagent à redonner à la société. Depuis octobre dernier, les candidat·e·s ont participé à un solide processus de sélection national composé d’essais, de candidatures vidéo et d’entretiens Zoom menés par plus de 500 évaluateur·trice·s bénévoles. La fin de semaine des sélections nationales en était l’ultime étape. Il s’agit d’une expérience rigoureuse, mais enrichissante, qui offre à chaque participant·e l’occasion de grandir, de réfléchir et de créer des liens avec d’autres jeunes à l’esprit communautaire.
Être sélectionné·e comme Boursier·ère Loran 2025, c’est le début d’un nouveau parcours de croissance personnelle, d’inspiration, de défi et de transformation qui durera toute une vie. Provenant de 33 communautés canadiennes, dont Gwa’yi, sur la côte de la Colombie-Britannique, Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest, Portugal Cove-St. Philip’s à Terre-Neuve et bien d’autres, ces jeunes affichent des qualités et des réalisations qui leur sont propres. Mais ce qui les unit en tant que Boursier·ère·s Loran, c’est la volonté et le courage de remettre en question le statu quo, une capacité à collaborer pour susciter des changements concrets et une détermination à améliorer leurs communautés, que ce soit à l’échelle locale ou mondiale.
Voici un aperçu de ce qui distingue la nouvelle cohorte d’étudiants : une boursière est présidente d’une organisation à but non lucratif qui recueille des fonds pour les enfants en Ouganda; un autre a collaboré à la création d’une ligue de quilles pour élèves handicapé·e·s; une autre a lancé une initiative de cyclisme pour les immigrant·e·s de sa ville; un autre a développé des projets pour combattre l’insécurité financière dans les cégeps de sa région; une dirige sa propre entreprise de calligraphie; et un autre s’envole vers la Nouvelle-Zélande pour participer à un congrès en vue d’explorer les initiatives autochtones et de rapporter de nouvelles idées dans le Nord. Le leadership dont font preuve les 36 Boursier·ère·s Loran de cette année nous permet d’espérer que le Canada connaîtra la prospérité si on soutient les jeunes animé·e·s de telles valeurs pour les aider à imaginer, à explorer et à bâtir un avenir meilleur.
La Bourse Loran offre à ces étudiant·e·s incroyables une rampe de lancement pour libérer leur potentiel et leur donner les moyens d’apporter des changements positifs dans leur communauté. Durant quatre ans, les Boursier·ère·s Loran auront droit à un programme d’enrichissement du leadership exhaustif, à diverses occasions d’apprentissage expérientiel, à de l’aide financière pour leurs études de premier cycle et à un réseau de pairs et de mentor·e·s animé·e·s par des valeurs comme il n’en existe nulle part ailleurs au pays. Offerte en partenariat avec 25 universités canadiennes, il s’agit d’une bourse évaluée à plus de 100 000 dollars.
Sohaib Abdillahi
École Secondaire Publique Gisèle-Lalonde
Ottawa, ON
Carly Akoto
James M. Hill Memorial High School
Redmondville, NB
Magfira Ali
Britannia Secondary School
Vancouver, BC
Madison Anstey
Prince of Wales Collegiate
Portugal Cove-St. Philip’s, NL
Daisy Bains
École Kwantlen Park Secondary
Surrey, BC
Charlotte Bolduc
Aldershot School
Oakville, ON
Jaider Cabarcas
Cégep de Sainte-Foy
Québec, QC
Clara Calosi
Cégep de Rimouski
Rimouski, QC
Audrey Debogorski
École St. Patrick High School
Yellowknife, NT
Chioma Ezeonyejiaku
Simonds High School
Saint John, NB
Stella Fairman
École St. Patrick High School
Yellowknife, NT
Marilou Frenette
École Marie-Gaétane
Kedgwick, NB
Lauren Gallant
La Crete Public School
La Crete, AB
Sullivan Gaudet
Westisle Composite High School
Tignish, PE
Joti Gokaraju
Walter Murray Collegiate
Saskatoon, SK
JoyGold Goodluck
Father Henry Carr Catholic Secondary School
Toronto, ON
Samaël Grant
Cégep de Matane
Matane, QC
Kate Hagens
Notre Dame Collegiate
High River, AB
Olivia Harapiak
Gimli High School
Gimli, MB
Lana Harrell
St. Stephen High School
St. Stephen, NB
Becky Harrison
École secondaire catholique de Plantagenet
Saint-Pascal Baylon, ON
Irina Iankova
École Sainte-Anne
Fredericton, NB
Nardeen Ibrahim
Chatelech Secondary School
Sechelt, BC
Mallory Maschke
Uxbridge Secondary School
Uxbridge, ON
Corben Mikol
L.V. Rogers Secondary
Salmo, BC
Ella Moser
Horton High School
Wolfville, NS
Edna Nortey
William Lyon Mackenzie
Collegiate Institute
Toronto, ON
Eddy Paez
Niverville High School
Niverville, MB
Shay Parreira
Notre Dame Catholic
Secondary School
Burlington, ON
Alessandro Raniolo
St. Michaels University School
Kingcome Inlet, BC
Asma Razi
Windsor Islamic High School
Windsor, ON
Rocky Sloan
Dover Bay Secondary School
Nanaimo, BC
Sanay Sood
The Woodlands
Secondary School
Mississauga, ON
Aishwarya Tandon
Bur Oak Secondary School
Markham, ON
Shravya Verma
Aden Bowman
Collegiate Institute
Saskatoon, SK
Sarah Watson
Rothesay High School
Quispamsis, NB
Après avoir vécu une expérience transformatrice lors des sélections nationales, Nain Abdi (2022) avait vraiment hâte de se joindre à la communauté Loran. Il arrivait à peine à cacher son émotion lorsqu’il a reçu l’appel quelques semaines plus tard! « Je n’étais pas censé dire à qui que ce soit que j’avais obtenu la bourse, mais tout le monde dans la pièce l’a deviné. C’était extraordinaire, non seulement pour l’aspect financier, mais aussi parce que ça légitimait tout ce que j’avais accompli », déclare-t-il.
Quelques années plus tard, Nain est en troisième année du programme de génie électrique de l’Université de Waterloo et termine son premier mandat de président de la section de la National Society of Black Engineers (NSBE) de son université. La NSBE vise à donner davantage de moyens aux étudiant·e·s noir·e·s en génie, dans leurs études comme dans leur vie professionnelle, et organise des événements à cette fin, allant de l’aide à la préparation aux examens à la mise en relation des étudiant·e·s avec des ingénieur·e·s noir·e·s travaillant dans des entreprises telles que Google, NASDAQ et Bloomberg.
À titre de président de la section, Nain s’est notamment donné comme objectif d’approfondir les liens de son groupe avec la communauté élargie de la NSBE. C’est en assistant au congrès annuel de la NSBE l’année dernière que Nain et quelques autres représentant·e·s de son université se sont rendu compte de ce qui leur avait échappé jusque-là. « Des universités d’un peu partout envoyaient des dizaines d’étudiant·e·s qui étaient embauché·e·s sur-le-champ. Nous avons réalisé que notre section pouvait avoir beaucoup plus d’impact, mais qu’il fallait nous impliquer davantage. » Des discussions avec des entreprises commanditaires leur ont permis de récolter 15 000 dollars pour envoyer deux fois plus d’étudiant·e·s au congrès de cette année à Chicago.
Selon Nain, sa capacité à créer des partenariats fondés sur des valeurs avec ces entreprises et, par conséquent, son efficacité en tant que leader, sont attribuables à son mentor Loran, Iain Klugman, chef de la direction de NorthGuide. Iain a non seulement présenté Nain à des ingénieur·e·s de différents domaines au cours de sa première année, mais il l’a aussi aidé à se sentir chez lui dans la région de Waterloo. « Ce qui est remarquable, c’est la façon dont Nain allie des idées audacieuses et inspirantes avec une authentique humilité. Les gens ont naturellement envie de suivre son exemple, car il ne se contente pas de parler de changement, il le met en action, déclare Iain. Mais ce qui distingue vraiment Nain, c’est son profond engagement pour la réussite des autres. Loin de se concentrer uniquement sur son propre cheminement, il est déterminé à soutenir tout son entourage. »
Le programme d’accompagnement en développement du leadership de Loran met en contact les étudiant·e·s de dernière année qui le souhaitent avec des accompagnateur·trice·s en leadership qui les guident vers la réalisation de leurs objectifs personnels, scolaires, professionnels et communautaires, ce qui, selon Nain, l’aide à cibler ses efforts. Grâce à son accompagnatrice, il a appris à faire confiance aux autres, un trait qui caractérise les leaders authentiques, dont l’impact dure au-delà du mandat. « Il y a tellement de problèmes à résoudre, mais Anowa m’a amené à me concentrer sur un objectif tangible et à faire confiance aux futur·e·s étudiant·e·s pour prendre la relève. À force d’engagement, nous pourrions même déclencher une réaction en chaîne. »
Depuis qu’il est président de la NSBE, Nain se rend compte que les étudiant·e·s noir·e·s n’ont pas accès aux mêmes ressources que les autres. Pour combler cette lacune, il a commencé à développer une plateforme, appelée Boardroom, qui propose des évaluations basées sur les compétences aux entreprises et des outils éducatifs peu coûteux aux ingénieur·e·s. Lorsque des candidat·e·s compétent·e·s échouent à obtenir un poste par manque de relations, Nain estime que les entreprises y perdent aussi, puisque des équipes diversifiées et sensibles aux questions sociales créent un meilleur travail. « Devant un problème, quelqu’un peut trouver une solution que vous n’auriez pas envisagée, ayant vécu cette situation. Au sein de la communauté des ingénieur·e·s noir·e·s en particulier, nous avons tendance à aider les gens, affirme-t-il. Il ne faut pas négliger la puissance de l’empathie. »
En restant en contact avec la communauté Loran par l’intermédiaire de son mentor, en participant à la retraite annuelle des boursier·ère·s et en travaillant comme bénévole lors des sélections nationales, Nain ravive une passion qui le pousse à continuer de travailler avec diligence pour trouver des solutions originales aux problèmes qu’il rencontre. « Quand on arrive à intégrer le caractère, l’engagement et le leadership dans notre travail, comme le font très bien les Boursier·ère·s Loran, la réussite s’ensuit. On développe les moyens de faire le bien. »
Nain donne deux conseils aux finalistes qui se préparent pour les sélections nationales : soyez indulgent·e·s envers vous-même et efforcez-vous d’utiliser au mieux les ressources dont vous disposez. « C’est la beauté de Loran : ouvrir la porte à toute personne déterminée à faire changer les choses, explique-t-il. Un geste que vous avez posé peut vous sembler insignifiant, mais en en parlant, vous vous rendrez compte de son importance pour d’autres personnes. »
Le mois dernier, nous avons annoncé les 90 jeunes exceptionnels qui ont été sélectionnés comme finalistes Loran 2025, et les communautés de partout au Canada célèbrent leurs réalisations. Vous trouverez ci-dessous une sélection des articles de presse publiés récemment :
En février, 90 étudiant·e·s déterminé·e·s à rendre le monde meilleur se rassembleront à Toronto, en tant que finalistes Loran, à l’occasion de nos sélections nationales. Ces jeunes aux qualités exceptionnelles se sont distingué·e·s parmi plus de 6 000 candidat·e·s à la Bourse Loran 2025. Seulement 36 de ces étudiant·e·s deviendront officiellement Boursier·ère·s Loran en mars.
La Fondation Boursiers Loran croit fermement que la clé d’un avenir meilleur consiste à outiller les jeunes animé·e·s par des valeurs et prêt·e·s à relever le défi de laisser le monde en meilleur état qu’actuellement. Nous avons donc regardé au-delà des résultats scolaires et repéré des élèves qui avancent résolument vers leur but : des jeunes qui font preuve d’une grande force de caractère, d’un profond engagement à venir en aide et d’un exceptionnel potentiel de leadership.
Cette année, les finalistes arriveront à Toronto en provenance de tous les coins du pays, de Black Creek (Colombie-Britannique) à Clarenville (Terre-Neuve-et-Labrador) en passant par Whitehorse (Yukon), certain·e·s quittant leur communauté ou prenant l’avion seul·e·s pour la première fois. Durant la fin de semaine des sélections nationales, du 21 au 23 février, les finalistes participeront à un programme d’entrevues, de séminaires et d’ateliers rigoureux et chargé. Il s’agit d’un processus exigeant, mais très enrichissant, qui leur donne la chance de grandir, de réfléchir et de nouer des liens avec d’autres jeunes animé·e·s du même esprit d’engagement communautaire.
Malgré les différences, chaque candidat·e caresse le même désir de susciter des changements positifs, comme en témoignent ces quelques exemples de façons dont des finalistes ont et continuent d’améliorer leurs communautés:
Il faut énormément de dévouement et de diligence pour réduire à seulement 36 Boursier·ère·s Loran un si grand bassin de candidat·e·s ayant autant de potentiel. La fin de semaine des sélections nationales est la dernière étape d’un processus de sélection approfondi qui s’est déroulé partout au pays, grâce au travail de centaines d’évaluateur·trice·s et d’intervieweur·euse·s bénévoles qui incarnent aussi les qualités de caractère, d’engagement et de leadership que nous recherchons chez les candidat·e·s.
Offerte en partenariat avec 25 universités canadiennes, la Bourse Loran est la seule bourse du genre au Canada. Les jeunes choisi·e·s pour devenir Boursier·ère·s Loran profiteront d’un programme d’enrichissement du leadership d’une durée de quatre ans, d’aide financière pour leurs études de premier cycle sous forme de dispense de frais de scolarité et d’une allocation de subsistance, de diverses occasions d’apprentissage expérientiel, de mentorat individuel auprès de leaders du secteur communautaire ou du monde des affaires, de réunions de boursier·ère·s et d’une communauté durable de pairs, d’ancien·ne·s boursier·ère·s et de partenaires d’un océan à l’autre.
Les finalistes qui ne sont pas nommé·e·s Boursier·ère·s Loran sont admissibles à une bourse des finalistes Loran ponctuelle de 6 000 $, valide dans toutes les universités canadiennes. À la fin des entrevues des demi-finalistes, 70 étudiant·e·s qui se sont démarqué·e·s à cette étape recevront une bourse provinciale/territoriale Loran ponctuelle de 3 000 $. Au total, nous investirons près de 4 millions $ auprès de 160 étudiant·e·s partout au Canada cette année.
Regroupant plus de 680 personnes, la communauté des ancien·ne·s Boursier·ère·s Loran forme un écosystème diversifié de leaders inspiré·e·s qui repoussent les limites de nombreux domaines, dont la technologie, l’art, le droit, la science, l’éducation et les finances. En outre, huit Boursier·ère·s Loran ont travaillé comme auxiliaire juridique à la Cour suprême et 25 ont reçu une bourse Rhodes. Bien que leur travail couvre une multitude de secteurs et de disciplines, les ancien·ne·s Boursier·ère·s Loran continuent de partager et de respecter les valeurs fondamentales de Loran : caractère, engagement et leadership. Malgré leurs parcours variés, les Boursier·ère·s Loran demeurent uni·e·s par un même engagement à vie, celui de laisser les choses en meilleur état qu’actuellement. Pour en savoir plus sur l’impact des ancien·ne·s Boursier·ère·s Loran, lisez ceci et ceci.
Faites un don à la campagne Envoyez un·e finaliste aux sélections nationales!
Envoyez un·e finaliste aux sélections nationales; Cliquez ici pour donner des points.
Contact médias
Lisa Paul, Responsable de l’engagement communautaire et des communications
lisa.paul@loranscholar.ca
Sohaib Abdillahi
École Secondaire Publique Gisèle-Lalonde
Ottawa, ON
Carly Akoto
James M. Hill Memorial High School
Redmondville, NB
Hamid Ali
Edmonton Islamic Academy
Edmonton, AB
Ziyana Amershi
Kitsilano Secondary School
Vancouver, BC
Madison Anstey
Prince of Wales Collegiate
Portugal Cove-St. Philip’s, NL
Daisy Bains
École Kwantlen Park Secondary
Surrey, BC
Ella Bertelsen
Brentwood College School
Yellowknife, NT
Geneviève Bertrand Nadon
Collège catholique Samuel-Genest
Ottawa, ON
Himani Bhatt
Dakota Collegiate Institute
Winnipeg, MB
Una Bilcar
École secondaire catholique Pierre-Savard
Ottawa, ON
Cole Blakeway
Samuel Robertson Technical Secondary School
Maple Ridge, BC
Charlotte Bolduc
Aldershot School
Oakville, ON
Ethan Bui
St. Theresa of Lisieux Catholic High School
Richmond Hill, ON
Ayesha Bukhari
Ernestown Secondary School
Amherstview, ON
Jaider Cabarcas
Cégep de Sainte-Foy
Québec, QC
Clara Calosi
Cégep de Rimouski
Rimouski, QC
Akram Tahar Chaouch
Collège André-Grasset
Montréal, QC
Ryder Cheeptham Dobson
South Kamloops Secondary School
Kamloops, BC
Jocelyn Coates
Clarenville High School
Clarenville, NL
Audrey Debgorski
Ecole Saint Patrick High School
Yellowknife, NT
Viktoria Dermendzhiyska
Monarch Park Collegiate Institute
Toronto, ON
Chioma Ezeonyejiaku
Simonds High School
Saint John, NB
Stella Fairman
École St. Patrick High School
Yellowknife, NT
Marilou Frenette
École Marie-Gaétane
Kedgwick, NB
Lauren Gallant
La Crete Public School
La Crete, AB
Iliyan Gangani
Crescent School
Toronto, ON
Sullivan Gaudet
Westisle Composite High School
Tignish, PE
Joti Gokaraju
Walter Murray Collegiate
Saskatoon, SK
JoyGold Goodluck
Father Henry Carr Catholic Secondary School
Toronto, ON
Seth Goyal
The Woodlands School
Mississauga, ON
Samaël Grant
Cégep de Matane
Matane, QC
Kate Hagens
Notre Dame Collegiate
High River, AB
Olivia Harapiak
Gimli High School
Gimli, MB
Lana Harrell
St. Stephen High School
St. Stephen, NB
Becky Harrison
École secondaire catholique de Plantagenet
Saint-Pascal Baylon, ON
Arwyn Hicks
Chippewa Secondary School
North Bay, ON
Irina Iankova
École Sainte-Anne
Fredericton, NB
Nardeen Ibrahim
Chatelech Secondary School
Sechelt, BC
Myrna Ishimwe
École secondaire catholique régional de Hawkesbury
Vankleek Hill, ON
Tara Jackson
Saint Mary’s Academy
Winnipeg, MB
Chloe Jobe
John G. Diefenbaker High School
Calgary, AB
Lona Kandil
St. Matthew High School
Ottawa, ON
Youssef Khedher
Cegep Heritage College
Gatineau, QC
Aria Law
York House School
Burnaby, BC
Kyo Lee
Laurel Heights Secondary School
Waterloo, ON
Anya Lera
Porter Creek Secondary School
Whitehorse, YT
Ignacio Gimon Lopez
Westmount Charter School
Calgary, AB
Amaya Lord
Sir Wilfrid Laurier Secondary School
London, ON
Prerana Manoj
Bishop Allen Academy
Toronto, ON
Mallory Maschke
Uxbridge Secondary School
Goodwood, ON
Megan McCallum
Holy Heart of Mary High School
St.Johns, NL
Kalem McNeil
Breton Education Centre
New Waterford, NS
Arabella Mew
Eric Hamber Secondary
Vancouver, BC
Sabrina Midou
École secondaire publique L’Héritage
Cornwall, ON
Corben Mikol
L.V. Rogers Secondary School
Salmo, BC
Anita Monteiro
Cawthra Park Secondary School
Mississauga, ON
Ella Moser
Horton High School
Wolfville, NS
Ahmad Mousattat
Dawson College
Montreal, QC
Natasha Murphy
Altario School
Altario, AB
Élisabeth Nadeau
Cégep de Lévis
Lévis, QC
Edna Nortey
William Lyon Mackenzie Collegiate Institute
Toronto, ON
Okey Okafo
Ridley College
Binbrook, ON
Seryne Ould Rabah
École Secondaire Mosaïque
Halifax, NS
Shay Parreira
Notre Dame Catholic Secondary School
Burlington, ON
Eddy Paez
Niverville High School
Niverville, MB
Mattias Pollitt
Shawnigan Lake School
Black Creek, BC
Leila Pozzi
Dawson College
Montréal, QC
Anisha Prahallad
Fleetwood Park Secondary School
Surrey, BC
Anushka Punukollu
St. Edmund Campion Secondary School
Brampton, ON
Chloe Quine
Mackenzie Community School
Mackey, ON
Anand Ajith Radhika
Citadel High School
Halifax, NS
Alessandro Raniolo
St. Michaels University School
Kingcome Inlet, BC
Aaliyah Rashid
Maritime Muslim Academy
Halifax, NS
Asma Razi
Windsor Islamic High School
Windsor, ON
Sarina Sajjadi
École Secondaire Catholique Renaissance
Aurora, ON
Sophia Sangiuliano
Our Lady of The Bay Catholic High School
Collingwood, ON
Sophie Simms
Corner Brook Regional High
Corner Brook, NL
Rocky Sloan
Dover Bay Secondary School
Nanaimo, BC
Sanay Sood
The Woodlands Secondary School
Mississauga, ON
Margaret Spelman
Pasadena Academy
Pasadena, NL
Magfira Ali
Britannia Secondary School
Vancouver, BC
Aishwarya Tandon
Bur Oak Secondary School
Markham, ON
Mirari Ubani
St Thomas Aquinas Catholic Secondary School
Tottenham, ON
Gwen van Wijhe-Bard
Centennial Secondary School
Coquitlam, BC
Shravya Verma
Aden Bowman Collegiate Institute
Saskatoon, SK
Aidan Vissers
Villanova College
Vaughan, ON
Lynn Wang
Bernice MacNaughton High School
Moncton, NB
Sarah Watson
Rothesay High School
Quispamsis, NB
Weichen Xu
Sacred Heart Catholic High School
Newmarket, ON
Angelina Young
W.J. Mouat Secondary
Abbotsford, BC
Quand Vincent Wong (2021) a appris qu’il avait été sélectionné comme boursier Rhodes 2025, il n’y a pas cru.
« J’ai dû me pincer pour y croire. Mon cœur s’est emballé et j’ai crié de joie, sans savoir que j’étais en haut-parleur avec tout le comité de sélection. C’était une expérience surréaliste, qui m’a rappelé le coup de téléphone que j’ai reçu pour me dire que je devenais Boursier Loran en 2021. »
Vincent, l’un des onze Canadien·ne·s sélectionné·e·s, est le 25e Boursier Loran à obtenir cette bourse prestigieuse, qui lui permettra de poursuivre des études supérieures entièrement financées à l’Université d’Oxford.
Ayant grandi à Vancouver, Vincent s’est souvent adonné à la randonnée et au camping dans les montagnes de la chaîne Côtière. Inspiré par sa passion pour le plein air, il a intégré Scouts Canada à l’âge de cinq ans, un organisme qui a nourri sa passion pour l’engagement communautaire et le leadership pendant 13 ans. Des expéditions scoutes dans des régions reculées de la Colombie-Britannique lui ont également insufflé l’envie de servir les communautés rurales plus tard.
Vincent vit actuellement à Montréal et étudie à McGill, où il termine ses études de premier cycle en neurosciences. En tant que secouriste bénévole, Vincent a donné plus de 400 heures à l’université au sein de l’Équipe de premiers soins des étudiants de McGill, une équipe étudiante de plus de 80 bénévoles offrant des services de premiers soins gratuits et accessibles sur le campus à la communauté de McGill. En plus de son travail d’intervention, Vincent a joué un rôle essentiel dans la direction d’initiatives de santé mentale et dans le soutien individuel par les pairs aux autres secouristes de l’équipe. Il siège aussi au comité de rédaction du McGill Journal of Global Health à titre de rédacteur en chef du département de sensibilisation depuis 2023.
Les stages d’été de Loran ont consolidé l’intérêt de Vincent pour la recherche et la santé mondiale. En 2022, il a effectué un stage communautaire à l’Institut de recherche en santé circumpolaire de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Son projet était une collaboration avec le Centre de festin traditionnel de recherche autochtone sur les ITSS intitulée « Strategic Research Agenda for Inuit Health » (programme de recherche stratégique sur la santé des Inuit) et lui a permis de collaborer avec des aîné·e·s, des jeunes et des membres de la communauté inuite pour déterminer les priorités en matière de soins de santé dans le Nord du Canada.
« En travaillant directement avec plusieurs communautés autochtones de tout le territoire, j’ai approfondi ma compréhension de la place que j’occupe dans le système de santé et de bien-être des peuples autochtones. En tant que personne qui aspire à travailler en médecine rurale, ce stage a été révélateur. »
L’année suivante, Vincent a effectué des recherches pendant un été à l’Université de la Colombie-Britannique dans le laboratoire Rosin en tant que récipiendaire de la bourse de recherche de 1er cycle du CRSNG. Il y a étudié les processus immunitaires qui permettent le bon développement de l’embryon, en particulier le développement craniofacial.
« Loran m’a encouragé à prendre des risques importants tout au long de mes études de premier cycle, dit-il. La communauté Rhodes va également me pousser à explorer de nouveaux défis et à m’intéresser à des enjeux mondiaux complexes ».
En plus d’avoir consacré du temps à sa candidature pour la bourse Rhodes, Vincent s’est récemment concentré sur le travail en laboratoire pour son projet spécialisé de recherche. En septembre 2023, désireux de trouver un laboratoire dans un domaine lié à ses expériences de recherche antérieures, Vincent a rencontré la Dre Jo Anne Stratton, dont le laboratoire mène des recherches en neuro-immunologie sur la sclérose en plaques à l’Institut-hôpital neurologique de Montréal.
« L’aspect neuroscientifique de ce sujet de recherche m’intéresse, mais j’ai aussi un lien personnel avec cette maladie. Une sclérose en plaques récurrente-rémittente a été diagnostiquée à une amie proche il y a deux ans. Son diagnostic donne un sens à mon travail au laboratoire Stratton, me met au défi de poser des questions difficiles et de poursuivre des recherches rigoureuses pour guérir la maladie. »
Vincent prévoit utiliser la bourse Rhodes dès l’automne 2025 pour combiner ses compétences en recherche scientifique et sa passion pour la santé publique, en poursuivant une maîtrise en sciences de la santé mondiale et en épidémiologie, ainsi qu’une maîtrise en amélioration et évaluation des services de santé.
« La communauté Rhodes, tout comme la communauté Loran, est un espace incroyable qui me permettra d’entrer en contact avec des personnes talentueuses ayant des expertises diversifiées, mais partageant un désir de créer des changements positifs. À Oxford, je deviendrai un citoyen du monde qui s’attaquera aux problèmes complexes mondiaux avec humilité, esprit de collaboration et sens de la responsabilité collective. »
Après ses études à Oxford, Vincent a l’intention de retourner au Canada pour suivre une formation médicale, afin de servir ses communautés en tant que médecin, chercheur et défenseur de l’équité en soins de santé, pour répondre aux besoins des populations mal servies au Canada.
« Je ressens une immense gratitude pour ceux et celles qui m’ont aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui : ma famille, mes ami·e·s, mes enseignant·e·s, la Fondation Boursiers Loran, son personnel, ses bénévoles… je n’aurais pas réussi sans leur foi en mon potentiel et le soutien qu’ils et elles m’ont apporté tout au long de mon parcours, explique Vincent.
Et je tiens à remercier tout particulièrement le professeur Christopher Buddle, mon mentor Loran, pour ses conseils réfléchis et pleins de compassion au cours des dernières années. Chris m’a non seulement soutenu dans mon parcours scolaire, mais il m’a aussi aidé à créer un équilibre personnel et à accorder du temps aux passions qui ne sont pas en lien avec mes études. »
Lire plus :
Vous voulez vous tenir au courant? Abonnez-vous pour en savoir plus sur notre programme, nos nouvelles et nos événements.